Choisir le bon matériau pour vos canalisations influence directement la fiabilité de votre installation sanitaire. D’abord, il s’agit d’éviter les fuites et les pannes. Ensuite, il faut tenir compte du budget et de la complexité de pose. Par ailleurs, la longévité et l’entretien restent essentiels. Enfin, la performance thermique et la résistance au gel importent dans nos climats. Cet article compare le PER (polyéthylène réticulé) et le cuivre. Vous découvrirez leurs avantages, leurs inconvénients et leurs coûts. Vous saurez aussi comment installer chaque solution et respecter les normes. À la fin, vous choisirez l’option la mieux adaptée à votre projet de salle de bain.
Présentation des matériaux
Le PER (polyéthylène réticulé)
Le PER reste un choix moderne pour vos réseaux d’eau sanitaire. Il se présente sous forme de tube souple. Ensuite, il s’installe rapidement grâce à des raccords à sertir ou à emboîter. De plus, il résiste très bien au gel et aux variations de température. Enfin, il coûte moins cher que le cuivre au mètre.
Le cuivre
Le cuivre constitue la référence historique en plomberie. Il bénéficie d’une excellente inertie thermique. Ainsi, l’eau conserve mieux sa chaleur. De plus, il présente des propriétés antibactériennes naturelles. Par conséquent, il préserve la qualité de l’eau. Toutefois, son prix reste plus élevé. Enfin, sa pose exige des compétences spécifiques pour la brasure ou les raccords à compression.
Critères de performance
Étanchéité et résistance à la pression
Le PER s’appuie sur un système de sertissage fiable. Les raccords élastomères garantissent l’étanchéité. Ensuite, les tests sous pression montrent une grande fiabilité. En parallèle, le cuivre utilise la brasure ou les raccords vissés. Ces techniques offrent une étanchéité éprouvée depuis des décennies. Enfin, les deux matériaux supportent des pressions domestiques standard (3 bars).
Sensibilité aux variations de température
Le PER présente une faible dilatation. Il reste dimensionnel même après des cycles chauds/froids. En revanche, le cuivre conducte très bien la chaleur. Il chauffe rapidement et restitue celle-ci. Toutefois, il craint le gel si l’eau stagne dans les canalisations. Par conséquent, il nécessite une purge ou une protection isolante.
Durabilité et entretien
Le PER affiche une durée de vie annoncée à 50 ans. Il ne subit pas la corrosion interne. De plus, il ne nécessite presque aucun entretien. À l’inverse, le cuivre peut durer 75 ans ou plus. Il résiste aux chocs et à la pression. Toutefois, il peut s’oxyder et voir naître des dépôts de calcaire. Par conséquent, un détartrage périodique reste conseillé.
Facilité d’installation
Techniques de pose du PER
La pose de PER requiert principalement une pince à sertir. Tout d’abord, vous coupez le tube à longueur. Ensuite, vous enfilez un manchon laiton sur le tube. Puis, vous sertissez avec la pince. Enfin, vous contrôlez la qualité du raccord par un test à l’air ou à l’eau. Par ailleurs, peu d’outils supplémentaires suffisent.
Techniques de pose du cuivre
Le cuivre s’installe par brasure ou par raccord à compression. Pour la brasure, il faut un chalumeau, de la pâte à braser et de l’étain. Vous dégraissez, chauffez et appliquez la brasure sur l’assemblage. Ensuite, vous testez l’étanchéité. Pour les raccords à compression, vous serrez un écrou et un joint. Cette méthode reste plus rapide, mais moins élégante.
Sécurité et qualification du poseur
Le PER se prend rapidement en main avec une courte formation. En revanche, la brasure du cuivre requiert une pratique approfondie. Par conséquent, préférez un artisan qualifié pour le cuivre. Enfin, chaque installation doit suivre les DTU et les normes en vigueur.
Coût et retour sur investissement
Coût du matériau
Le prix du PER oscille entre 1,50 € et 3 € le mètre. Les raccords coûtent environ 2 € l’unité. En parallèle, le cuivre se situe entre 5 € et 10 € le mètre. Les raccords cuivre-brasure tournent autour de 5 € chacun. Ainsi, le PER reste nettement plus économique au départ.
Coût de la main d’œuvre
La pose de PER s’effectue en moyenne à 30–40 € de l’heure. Elle n’exige pas d’équipement lourd. Au contraire, la brasure cuivre peut coûter 50–70 € de l’heure. Elle nécessite un chalumeau, de la soudure et plus de temps. Enfin, la pose de raccords à compression cuivre diminue légèrement ce tarif.
Économie d’énergie et valorisation du bien
Le PER intègre souvent une couche isolante. Par conséquent, il limite les déperditions thermiques. En parallèle, le cuivre, grâce à son inertie, stocke la chaleur dans le tube. À long terme, l’impact sur la facture d’énergie reste limité. En revanche, la présence de cuivre valorise un logement ancien ou haut de gamme.
Choix selon les applications
Distribution d’eau chaude sanitaire
Pour l’eau chaude jusqu’à 70 °C, le PER convient parfaitement. Il reste dimensionné pour cette température. Toutefois, si vous prévoyez de l’eau à 90 °C, seul le cuivre garantit la sécurité à très haute température.
Distribution d’eau froide et évacuation
Le PER reste idéal pour l’eau froide. Il supporte le gel à condition d’être posé avec une pente. À l’inverse, le cuivre peut être surdimensionné pour l’eau froide. De plus, son coût le rend moins attractif pour cette application.
Rénovation vs construction neuve
En rénovation, le PER s’encastre et se glisse facilement derrière un mur. Il évite les travaux de démolition lourde. En construction neuve, le cuivre garde ses atouts traditionnels. Il s’intègre dans une structure portante et valorise le bâti.
Bonnes pratiques et normes
Respect des DTU et normes en vigueur
Le DTU 60.1 fixe les règles pour la pose des canalisations. Il impose des contraintes de pression d’épreuve et de supports. Par ailleurs, la norme NF EN 806 précise les exigences pour l’alimentation en eau potable. Enfin, chaque raccord doit réussir un test à 8 bars avant mise en service.
Protection contre le gel et l’entartrage
Avec le PER, installez les tubes en épingle dans les zones non isolées. Ensuite, utilisez une gaine isolante en mousse. Pour le cuivre, posez une gaine isolante extérieure. Par ailleurs, purgez régulièrement les circuits pour limiter les dépôts calcaires.
Entretien et contrôles périodiques
Inspectez visuellement les raccords PER tous les ans. Assurez-vous que les sertissages ne présentent pas de fuite. Pour le cuivre, surveillez les soudures et nettoyez le calcaire avec un détartrant doux. Enfin, testez chaque filière d’eau chaude et froide tous les cinq ans.
Conclusion
Le choix entre PER et cuivre dépend de plusieurs facteurs. Le PER séduit par sa flexibilité, son prix et sa facilité de pose. Le cuivre reste un gage de durabilité, d’inertie thermique et de prestige. D’abord, évaluez votre budget initial et la complexité des travaux. Ensuite, définissez vos besoins en température et en robustesse. Enfin, tenez compte de la valorisation de votre bien immobilier. Quoi qu’il en soit, confiez la pose à LECOMTE ÉRIC pour un résultat de qualité. Ainsi, vous garantissez une installation fiable, conforme et durable.
