Chauffe-eau électrique ou à gaz : quel choix pour votre salle de bain ?

Table des matières

Vue d’un panneau de commande de chauffe-eau à Amiens affichant 120°C.

L’eau chaude reste essentielle au confort quotidien. D’abord, elle permet de prendre des douches agréables. Ensuite, elle facilite le nettoyage et l’hygiène. Par ailleurs, son mode de production influe sur vos factures. De plus, il impacte la rapidité et la fiabilité du service. Enfin, il fait varier l’empreinte carbone de votre foyer. Cet article compare deux technologies phares de chauffe-eau. Vous découvrirez leur fonctionnement, leurs performances, et leurs coûts. Vous saurez aussi évaluer les contraintes techniques et environnementales. Suivez ce guide pour choisir la solution la mieux adaptée à votre salle de bain.

Principe de fonctionnement

Version électrique

Le chauffe-eau électrique contient une cuve isolée et une résistance chauffante. Lorsque vous déclenchez l’eau chaude, la résistance active l’élévation de température. Les modèles à accumulation stockent l’eau dans la cuve. Vous programmerez souvent la chauffe en heures creuses pour réduire la facture. Enfin, vous pouvez opter pour une résistance stéatite, moins entartrante.

Version à gaz

Le chauffe-eau à gaz utilise un brûleur au gaz naturel ou au propane. Il peut fonctionner en mode instantané ou à accumulation. Dans le cas instantané, l’eau passe sur un échangeur et chauffe immédiatement. Dans le mode stockage, une petite cuve conserve l’eau chaude. Vous bénéficiez ainsi d’un débit constant sans attendre la montée en température. Par ailleurs, la combustion évacue directement les fumées par une ventouse ou un conduit.

Critères de performance et confort

Débit et capacité

Avec un chauffe-eau électrique à accumulation, vous disposez d’un volume défini (100–300 L). Vous planifiez vos douches selon la capacité restante. En revanche, le chauffe-eau à gaz instantané offre un débit continu (10–20 L/min). Vous ne craignez pas d’épuiser l’eau chaude. Toutefois, le débit dépend de la pression d’arrivée de l’eau et du modèle.

Temps de chauffe

La cuve électrique met de 2 à 6 heures pour se remplir d’eau chaude. Vous évitez ce délai en programmant la chauffe la nuit. Au contraire, le modèle instantané au gaz chauffe en quelques secondes. Vous obtenez de l’eau chaude à la demande. Par conséquent, il convient aux usages imprévus.

Stabilité de la température

Le chauffe-eau électrique fournit une eau à température stable, réglée par un thermostat précis. Cependant, une fluctuation peut apparaître si la cuve se vide partiellement. Le gaz instantané régule lui aussi la température. En revanche, il peut subir des variations si la pression du gaz fluctue. Enfin, un modèle à accumulation au gaz reste plus constant qu’un modèle instantané.

Coût d’installation et d’exploitation

Prix d’achat et pose

Le chauffe-eau électrique coûte entre 300 € et 1 200 €, pose incluse. Les tarifs varient selon la capacité et la qualité de l’isolation. La version à gaz nécessite un budget plus élevé : 800 €–2 000 €. Vous ajoutez souvent le coût d’un conduit ou d’une ventouse pour l’évacuation des fumées.

Consommation énergétique

Le kWh électrique coûte en moyenne 0,18 €. Les chauffes programmées en heures creuses ramènent ce prix à 0,13 €. Le kWh gaz revient à 0,07 € pour le gaz naturel et 0,10 € pour le propane. Avec un rendement de combustion de 90 %, le gaz se révèle souvent moins cher à l’usage. En revanche, il émet plus de CO₂.

Entretien et maintenance

Le chauffe-eau électrique requiert peu d’entretien : une vidange et un détartrage tous les 2–3 ans. Le chauffe-eau à gaz exige un contrat d’entretien annuel. Vous devez aussi nettoyer le brûleur et vérifier le conduit. Enfin, vous évitez les risques de fuite de monoxyde de carbone.

Contraintes techniques et réglementaires

Installation électrique et raccordement

Le chauffe-eau électrique exige un circuit dédié avec un disjoncteur différentiel. Ensuite, un fil de section adéquate alimente la résistance. Vous devez respecter la norme NF C 15-100 pour la sécurité. Enfin, un chauffe-eau heures pleines/creuses nécessite un contacteur jour/nuit.

Ventilation et évacuation des produits de combustion

Le chauffe-eau à gaz réclame une ventilation spécifique. Vous installez une bouche d’aération ou une VMC. De plus, vous posez un conduit de cheminée ou une ventouse étanche. Ces travaux impliquent un coût supplémentaire et une autorisation éventuelle. Sans conduit, vous ne pouvez pas installer un modèle gaz.

Normes et certifications

Le chauffe-eau électrique doit porter la marque NF Elec + (moteur et cuve). Les modèles gaz doivent respecter la norme NF D35 et la certification CE. Par ailleurs, ils doivent subir un contrôle de conformité par un professionnel qualifié.

Impact environnemental

Émissions de CO₂

Le chauffe-eau électrique, selon le mix énergétique, émet environ 57 g de CO₂ par kWh. Le gaz naturel émet près de 230 g de CO₂ par kWh. Le propane monte à 270 g de CO₂ par kWh. Par conséquent, le choix électrique reste plus vertueux dans un réseau riche en renouvelable.

Énergies renouvelables et mix

Vous pouvez associer un chauffe-eau électrique à un système solaire thermique. Vous produisez une partie de votre eau chaude grâce au soleil. Au contraire, le gaz n’offre pas naturellement cette association. Toutefois, un chauffe-eau gaz biogaz commence à émerger sur le marché.

Adaptation à votre logement

Profil d’usage et nombre d’occupants

Pour un foyer de deux personnes, un chauffe-eau 100 L électrique suffit souvent. Pour une famille de quatre, un modèle de 200 L ou un chauffe-eau instantané gaz s’impose. De plus, le gaz convient aux usages irréguliers grâce à son débit illimité.

Contraintes d’espace et d’accès

Le chauffe-eau électrique reste compact et peut se loger sous un escalier ou dans un placard. Le gaz nécessite de l’espace pour le conduit et l’aération. Enfin, la plomberie existante et l’accès au réseau gaz conditionnent votre choix.

Projets de rénovation ou construction neuve

En rénovation, le chauffe-eau électrique se glisse facilement dans les systèmes existants. En construction neuve, vous pouvez anticiper la liaison gaz et ventouse. Vous prévoyez le réseau et l’évacuation avant la finition des murs.

Conclusion

Le choix entre chauffe-eau électrique et à gaz dépend de vos priorités. L’électrique séduit par sa simplicité d’installation et son entretien léger. Le gaz reste économique à l’utilisation et offre un débit illimité. Vous devez aussi évaluer vos contraintes techniques : ventilation, électricité et espace disponible. Enfin, prenez en compte l’impact environnemental et vos projets d’énergies renouvelables. Quel que soit votre choix, faites appel à LECOMTE ÉRIC pour garantir la conformité, la sécurité et la longévité de votre installation. Votre salle de bain bénéficiera ainsi d’une source d’eau chaude fiable et performante.

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